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Henri Michaux

Issu d’une famille aisée, Henri Michaux (1899 –1984) passe son enfance à Bruxelles. Adolescent angoissé, ses premières expériences littéraires sont marquées par Tolstoï et Dostoïevski.

 

Il ne s'oriente tout d'abord pas vers l'écriture, mais vers la médecine, qu'il abandonnera assez vite pour s'engager comme matelot. Il navigue pendant deux ans. À peu près à la même époque, la découverte de Lautréamont le pousse à écrire. Il se retrouve à collaborer activement à la revue d'avant-garde Le Disque Vert et publie Cas de folie circulaire en 1922. Puis, ses écrits se succèdent : Les Rêves et la Jambe (1923),  Qui je fus (1927)...

 

Le poète Jules Supervielle l'accueille à Paris en 1925, ils voyagent ensemble en Uruguay (1936), puis en Argentine. Au cours de ces voyages, Michaux tombe sous le charme de Susana Soca, femme de lettres uruguayenne.

 

Outre les textes purement poétiques, il rédige des carnets de voyages réels ou imaginaires, des recueils d'aphorismes et de réflexions et des récits de ses expériences avec les drogues. Parallèlement, il s'intéresse à tous les arts graphiques. Exposé pour la première fois en 1937, il ne cesse ensuite de peindre, prennant en partie le pas sur sa production écrite. "J'écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie" (Passages).

 

À la fin de sa vie, Michaux était considéré comme un artiste fuyant ses lecteurs et les journalistes. Il pensait que la littérature avait pour tâche première de dégager l'homme de l'emprise des savoirs dominants. Sa bibliographie.

Ses textes

Rencontre dans la forêt