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Marcel Béalu

Marcel Béalu (1908-1993) commence à écrire à Montargis, où il exerce le métier de Chapelier de 1931 à 1945. Il rencontre Max Jacob en 1937, qui devient son maître en littérature. En 1941, il rejoint, avec René Guy Cadou, Luc Bérimont, Eugène Guillevic, Jean Follain etc..., l'École de Rochefort. À partir de 1951, Béalu devient (et restera) libraire et écrivain, à Paris. Il y est une figure incontournable du paysage littéraire de l'époque et fonde dès 1955 la revue Réalités secrètes où il publie André Pieyre de Mandiargues, Robert Desnos, Joyce Mansour ou encore Antonin Artaud...

 

Son œuvre narrative (roman, théâtre, essais) est bercée par le fantastique et le surréalisme, il collabore à de nombreuses revues littéraires. Son autre passion est le dessin et la peinture. Son œuvre picturale mêle l'érotisme à l'étrange et au fantastique (par exemple, la gouache nommée Tragédie), comme ses textes.

 

Ses poèmes explorent les joies de l'amour, de l'érotisme, les correspondances avec la nature, l'étrangeté des rêves et aussi la noirceur de l'homme. La poésie est selon ses propres mots : "La fleur qui tremble sur le visage de l'insaisissable." On lui doit plusieurs anthologies en poésie féminine, littérature érotique et une de Poésie érotique (Ed. Seghers, 1974), cette édition n'étant cependant pas toujours très fiable (erreurs diverses dans les textes, leurs dates ou encore l'authenticité de leurs auteurs).
 

 


Ses textes

Airs pour Mariouchka
L'amour est comme la rose...
Le plaisir...
Légende
Pour l'amoureuse d'elle-même...
Que disait-elle...
Taillis après la pluie...
Une femme